Hiroshima, Japon, Juillet 2019
Hiroshima pour moi c’était un mot dans des notes d’histoire-géo. Un mot et une dernière date importante à apprendre, presque une formalité, un passage obligé avant de clôturer cet affreux chapitre de la seconde guerre mondiale : lundi 6 Août 1945.
Et puis ce voyage au Japon et puis le Shinkansen depuis Tokyo et puis cette arrivée de nuit dans une ville au nom très familier, sans trop savoir à quoi m’attendre ni quoi en attendre.
Et j’ai été saisie, saisie d’émotion. Ce musée mémorial de la paix est poignant, brutal. Il te surprend dans ton confort de témoin historique et fait d’une date de cahier une réalité. La réalité d’une humanité qui tue, d’une humanité qui meurt. Des témoignages à pleurer, des photos à hurler, l’inutilité de tant de souffrances, un voyage dans le temps qui marque et tranche pour une indélébilité dorénavant de ces chiffres dans ma mémoire : 8:15, 06/08/1945. Comme les aiguilles arrêtées de cette horloge dans la salle F3 du bâtiment principal du musée.
Et j’ai été rassérénée. Rassérénée par cette ville désormais porte-parole de la paix, par ses rues aérées, ses parcs paisibles, ses habitants souriants, ses survivants militants. J’y ai été bien sous son soleil, j’y ai flâné le long de ses rivières, j’y ai découvert l’avant de ce moment de l’histoire, ses samouraïs, ses châteaux, ses daimyos. J’ai découvert son passé, aimé son présent.. Et j’ai eu envie d’y vivre ou au moins d’y rester plus longtemps.
Quel beau texte et quelle belles photos ! Merci! Des bisous
J’aimeJ’aime
Merci Madeleine !
J’aimeJ’aime